Comment transformer ma formation en un métier qui me fait vivre?

Ce 21 octobre j’étais à une bourse de l’emploi à Louvain-la-Neuve. Avec deux autres collègues coach, nous avons reçu une petite cinquantaine de personnes. Les questions les plus fréquentes étaient relatives à la recherche du premier emploi ou à la recherche d’un emploi plus intéressant, motivant et stable.

Notre stand était clairement identifié comme « Espace Coaching »

Et que puis-je constater de ces entretiens?

Quasiment aucun visiteur ne s’est intéressé à qui nous sommes et pour quelle raison étions-nous présent à cette bourse. Ont-ils la même attitude lorsqu’ils rencontrent un employeur potentiel? Commencent-ils à se présenter, pire encore, mettre leur CV sur la table sans s’enquérir de la personne et des attentes de leur interlocuteur?

En passant, je remarque qu’aucun ne m’a clairement dit son nom. Comment vais-je me rappeler d’eux? Je n’ai reçu que deux cartes de visite. Tous sont partis avec la mienne.

Ensuite, dans la conversation, quasi aucun visiteur n’a pu décrire un objectif professionnel clair.  Les réponses stéréotypées concernant un emploi motivant, avec des responsabilités (mais pas trop), un bon salaire ont fusé. Heureusement, j’ai aussi rencontré une jeune dame qui voulait à terme faire de l’hypothérapie, une autre qui voulait un jour avoir son laboratoire d’analyse biologique, un troisième qui avait le projet de créer son entreprise.

Je suis rentré chez moi avec le sourire: j’aurai encore du travail longtemps. et les sujets ne manquent pas:

• se soucier des besoins de son interlocuteur
• avoir confiance en ses capacités
• apprendre à exprimer son objectif
• se présenter de manière intéressante
• poser les bonnes questions
• savoir écouter
• exprimer sa confiance dans l’avenir
• anticiper les objections

Voilà juste quelques idées pour créer le lien entre la connaissance scolaire et le savoir-faire professionnel.

Coach de carrière et carrière de coach