Vous êtes parmi ceux que des amis, des collègues, des partenaires viennent trouver avec une question du genre:
- je n’arrive pas à me décider…
- je ne sais pas quoi faire, quoi dire…
- par où vais-je commencer?
- j’en ai marre de ce boulot
Et très généreusement vous allez les écouter, poser des questions comme celle-ci : « Que se passe-t-il? ».
C’est après ce moment que vous jouerez le rôle qui est attendu de vous. Vous allez participer à la réflexion en apportant vos idées, vos suggestions, votre manière de répondre à la question posée. Et cela en toute bonne foi, répondant aux attentes de celui qui vient vous trouver avec sa question. Vous le savez cependant que la sagesse populaire à déjà fait un constat: « le conseilleur n’est pas le payeur ».
C’est ici que la différence va se faire avec un coach face à la même question. Je dirais même les différences.
- le coach n’a pas une relation affective ou amicale avec celui qui vient le trouver, il établit au contraire une relation professionnelle avec celui qui devient ainsi son client.
- le coach respecte la liberté de son client et ne juge ni la question posée, ni la personne qui la pose.
- le coach laisse à son client la responsabilité, à la fois des réponses données à ses questions et des décisions qu’il prend.
- par ses questions, le coach titille le client pour que sa mémoire se réveille, que sa créativité s’exprime et qu’il prenne conscience de sa capacité à trouver lui-même sa réponse à la question posée.
Donc au lieu de donner sa réponse, le coach posera des questions comme « que pourrais-tu faire? » et « que décides-tu ».
Souvent, ceux qui s’intéressent à une formation au coaching sont dans l’attitude généreuse décrite au début de cet article. Et la formation aura pour objectif de les amener à offrir une relation professionnelle qui développe chez le client la liberté, la responsabilité, la conscience de soi et la confiance en ses capacités.